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Les 5 Biotypes de la Dépression

 

La dépression est aujourd'hui attribuée en majeure partie à un déficit en sérotonine et de facto traitée comme telle, avec des Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Néanmoins, cette approche ne convient pas à tous, car elle ne tient pas compte des déséquilibres biochimiques et des différents symptômes de chacun.               Le Dr William Walsh, aidé par le Dr Mensah et la Dr Bowman se penchent depuis 40 ans sur les questions de micro nutrition et dépression. Grâce à une base de données de 300 000 tests sanguins et urinaires et 200 000 cas cliniques, Dr Walsh et son équipe ont conclu qu'il existait 5 biotypes majeurs de la dépression. Ces études montrent également que trois de ces cinq formes ne sont pas causées par un niveau fluctuant de sérotonine, ce qui explique le fait que certaines personnes répondent favorablement à un traitement par ISRS et d'autres non.             Les 5 biotypes exposés sont : l'hypométhylation, la déficience en folate (ou hyperméthylation), la pyroluria, l'excès de cuivre , l’excès d'éléments traces (ou métaux lourds). Chacun de ces déséquilibres peut provoquer des états dépressifs ou des troubles de l'humeur, mais également un large éventail de symptômes.



Présentation des 5 Biotypes  1. L'Hypométhylation - 38% Il s'agit du biotype le plus répandu. Ces personnes ressentent souvent une amélioration avec le traitement par ISRS. La dépression vient du fait d'une faible activité des récepteurs de la sérotonine - due à une réabsorption rapide après libération de la sérotonine dans une synapse - ainsi que de taux sanguins d'histamine élevés. Il ne s'agit pas vraiment d'une carence en sérotonine, mais plutôt d'une incapacité à maintenir la sérotonine dans les synapses suffisamment longtemps pour être utilisée.

2. L'Hyperméthylation - ou déficience en Folate - 20% Ces personnes, à l'opposé des précédentes, voient leur état s'empirer avec le traitement par ISRS (puisqu'ici, nous assistons à une activité excessive de la sérotonine), alors que la prise d'acide folique aide. Plusieurs études ont montré que la prise d'ISRS chez ces personnes pouvait entraîner des idées suicidaires, violentes ou homicides. 3. L'excès de Cuivre Libre - 17% Les personnes ayant un taux élevé de cuivre libre (non-lié) ne peuvent pas métaboliser correctement les métaux. La plupart de ces personnes disent ne pas ressentir d'effets bénéfiques à la prise d'ISRS. L'amélioration des symptômes est par ailleurs nettement ressentie lors de la prise d'un traitement par nutriments et le suivi d'un régime adapté. Ici, le problème n'est pas tant liée à la sérotonine, mais à des niveaux élevé de cuivre non-lié dans le sang et le cerveau qui entraînent une carence en dopamine et une surcharge en norépinéphrine.  4. La Pyroluria - 15% Les personnes présentant ce biotype ressentent une amélioration à la prise d'ISRS. La pyroluria est une maladie provoquant des taux élevés de pyrroles qui entraînent une déplétion en Zinc, vitamine B6 et Magnésium. Les caractéristiques de la dépression liée à la Pyroluria est une production de sérotonine altérée et un stress oxydatif extrême. Une myriade de symptômes en découle. Ce biotype est le plus rapide à répondre lors d'un traitement adapté.  5. Excès d'Eléments Traces (ou métaux lourds) - 5% L'intoxication aux métaux lourds (plombs, mercure...) peut également créer des états dépressifs. Le traitement consiste à détoxifier le corps et à lui redonner les nutriments adaptés qu'il n'est plus capable (dans un premier temps) de métaboliser.  6. Autres Causes - 5% Les états dépressifs ou la dépression peuvent également être causées par d'autres causes : - les dysbioses, déséquilibres du microbiote intestinal dues à une mauvaise alimentation, une candidose etc... - les intolérances alimentaires : gluten, lactose, salicylates, oxalates, sulfites... - les pathologies auto-immunes : troubles de la thyroïde, lupus, polyarthrite... Ces cinq principaux biotypes de dépression représentent des troubles complètement différents, chacun avec des déséquilibres de neurotransmetteurs et des symptômes uniques.  Dans certains cas, les personnes peuvent présenter deux déséquilibres ou plus et nécessitent un traitement adapté pour corriger l'éventail de symptômes accompagnateurs.

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